IMOCA – Malizia-Seaexplorer – Vendée Globe

Le 28 décembre au matin, Boris Herrmann, à bord de Malizia-Seaexplorer, a atteint une étape symbolique du Vendée Globe : le Cap Horn. Après 48 jours en mer et plusieurs semaines éprouvantes autour de l’Antarctique, Boris entre dans l’Atlantique, laissant derrière lui le dernier des trois grands caps du Vendée Globe.

 

En avance sur le calendrier

« Nous avons franchi la longitude du Cap Horn, le dernier des trois grands caps, en transition entre le Pacifique et l’Atlantique. Malheureusement, je n’ai pas pu apercevoir le cap lui-même – une grande déception. Mais je suis en avance sur mon objectif de le franchir avant la nouvelle année, une ambition exprimée au départ de la course. Et je l’ai fait avec trois jours d’avance ! Nous avons également une semaine d’avance sur le dernier Vendée Globe, malgré une traversée initiale de l’Atlantique très lente. »

La fin du Pacifique a été particulièrement éprouvante avec des vents contraires et des conditions brutales. « Je suis soulagé de quitter le Pacifique. Honnêtement, j’en ai assez. C’était dur, froid, gris et épuisant. Maintenantje suis prêt pour un changement, même si l’Atlantique ne s’annonce pas de tout repos. Deux grandes dépressions se profilent, et la remontée vers le nord se fera au près, sans répit, jusqu’à Recife, sur les côtes brésiliennes. Même une fois dans les alizés, il me restera encore 12 jours très exigeants. »

Pour l’instant, l’heure est au repos, du moins pendant une poignée d’heures avec des conditions plus calmes. « L’objectif est de recharger les batteries rapidement avant d’affronter les défis intenses de l’Atlantique Sud. » Après une nuit de lutte acharnée pour la 7e place, Boris Herrmann a franchi la ligne de longitude du Cap Horn avec seulement 31 secondes d’avance sur Paul Meilhat (Biotherm). Le marin s’est finalement imposé et peut désormais se targuer d’un 7e passage du Cap Horn, dans une 7e position bien méritée.