Finnbar Dewar (M/Y Aura – 37m), Gjorgi Mitev (M/Y Coral Ocean – 73m), Marco Tognon (M/Y Planet Nine – 73m), Charly Raepsaet (M/Y Ali Baba – 50m), Tommaso Santoni (M/Y Paloma – 60m), Hloni Tlhapuletsa (M/Y Apho – 115m), Henrique Antunes (M/Y Mochafy22 – 45m), Peter Barkoczy (M/Y Da Vinci – 50m) et Viktoria Fenya (M/Y Infinity Nine – 35m) composaient la liste des neuf candidats. Le grand gagnant de cette édition est Marco Tognon (M/Y Planet Nine – 73m) qui a surpris le jury avec son ceviche de homard bleu de Bretagne, caviar et mousse d’avocat au parmesan accompagné d’une chantilly à la vodka et gousse de vanille. Il a terminé de séduire le jury avec un ananas poché sur du champagne et vanille accompagné d’une crème au mascarpone.
Bluffé par les performances, Yannick Alléno n’a pas été avare en compliments « ce concours a été une tornade d’émotions, c’était un réel show et un moment exceptionnel. 40 minutes c’est très court ce qui renforce le challenge. Ces chefs ont une capacité d’adaptation incroyable. La technique est exceptionnelle. Cela m’a laissé pantois. »
Les candidats ont découvert leur panier d’ingrédients mystères 5 petites minutes seulement avant d’attaquer la compétition. Un moment de réflexion et de créativité agrémenté d’une deuxième composante : l’intervention du public. Celui-ci a en effet pu rajouter un ingrédient supplémentaire via un vote par QR code et ainsi tester les qualités d’adaptation des candidats.
Trois rounds de quarante minutes ont permis de sélectionner trois finalistes qui ont de nouveau dû préparer et présenter un plat puis un dessert pour se départager. Persuadés de la valeur de l’exemple, les organisateurs ont intégré un critère anti-gaspillage obligeant les chefs à utiliser chaque ingrédient du panier sous peine de recevoir une pénalité, appliquée conformément à une grille de notation externe. Veillant au grain à chaque étape du concours, le Chef britannique Duncan Biggs, qui officie sur des super-yachts, avait en charge cet aspect de la compétition.
S’inscrivant dans le cadre de son centre de formation « La Belle Classe Academy » qui a pour particularité de proposer des modules dédiés à l’art de la table en complément des formations plus techniques, cet évènement permet au Y.C.M. de mettre à l’honneur certains métiers de la Grande Plaisance etde positionner Monaco, comme un pôle d’excellence dans le domaine du Yachting.
La matinée s’est ouverte sous le signe de l’action et du pragmatisme. Organisée par la Fondation Prince Albert II, la Mission pour la Transition Énergétique et le Yacht Club de Monaco, la 6e édition de la Conférence Hydrogène & Carburants Alternatifs a rassemblé les acteurs du maritime venus confronter leurs ambitions aux réalités techniques et réglementaires.
La baie monégasque et la YCM Marina Monaco entrent dans le vif du sujet avec le lancement officiel du Monaco Energy Boat Challenge. Organisé par le Yacht Club de Monaco, avec le soutien de la Fondation Prince Albert II, d’UBS, de BMW et de SBM Offshore, cet événement devenu incontournable invite les acteurs du yachting, les chercheurs et les jeunes ingénieurs à imaginer et tester ensemble les nouvelles solutions de propulsion. Pour Bernard d’Alessandri, Secrétaire Général du Yacht Club de Monaco, cette 12e édition marque une étape significative. « On sent une maturité dans les projets qu’on n’avait jamais vue auparavant. Il y a une vraie implication des écoles, des universités et de l’industrie. C’est un excellent signe pour le secteur et pour l’avenir des jeunes qui s’engagent dans ces voies », souligne-t-il.
À l’occasion du 12e Monaco Energy Boat Challenge, le Yacht Club de Monaco accueillait ce jeudi matin l’Advanced Yachting Technology Conference, un rendez-vous essentiel pour décrypter les grandes tendances technologiques et environnementales du secteur maritime et du yachting.
Remon Vos, membre du Yacht Club de Monaco, a signé un nouvel exploit ce week-end en établissant un record de vitesse sur le Gotland Runt, l’une des grandes classiques de la voile en mer Baltique.