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Le Vendée, comme s’y on y était

Dans l’objectif de faire vivre à ses membres les aventures de Boris Herrmann, son skipper engagé dans le Vendée Globe à bord de Malizia-Seaexplorer, le Yacht Club de Monaco organise régulièrement une séance d’échange autour de l’épreuve. Faits de course, conditions météorologiques, classement, choix stratégiques, point virtual regatta, etc., composent le programme de ces rendez-vous. Mercredi, c’était au tour de Will Harris, skipper remplaçant de l’IMOCA monégasque, d’animer ce premier rendez-vous. Depuis les Sables d’Olonne, il s’est prêté au jeu des questions-réponses avec une centaine de membres du Club et les jeunes régatiers de la Section Sportive. Dans le cadre de l’initiative collective « Monaco Capital of Advanced Yachting », qui vise à promouvoir l’innovation dans le yachting et à susciter des vocations chez les jeunes, ce tour du monde sera suivi avec passion par les régatiers du Y.C.M. et les supporters monégasques de la Team Malizia.

Une épreuve hors norme

Depuis sa création en 1989, cette course autour du monde, en solitaire, sans escale et sans assistance, nourrit l’imaginaire des marins. Deux cents skippers se sont alignés au départ de cette épreuve, mais seuls 114 l’ont terminée. Dimanche, à 13h02, les 40 candidats en lice s’élanceront dans un périple de 24 300 milles nautiques, suivant un parcours inchangé.

Ils débuteront par une traversée du golfe de Gascogne avant de descendre l’Atlantique, avec le fameux passage du pot-au-noir et le contournement de l’anticyclone de Sainte-Hélène. Ensuite, les concurrents devront passer les trois caps : Bonne-Espérance, porte d’entrée dans l’océan Indien, le cap Leeuwin en Australie, puis le mythique cap Horn pour entrer dans l’océan Pacifique. Enfin, ils remonteront l’Atlantique en direction des Sables d’Olonne.

Boris Herrmann, à la barre de Malizia-Seaexplorer du Yacht Club de Monaco, fait figure de favori de cette 10^e édition.