Un nouveau record du monde en monocoque sur 24 heures pour la Team Malizia !

Avec une vitesse moyenne de 26,71 nœuds (50 km/h) sur 24 heures au cours de l’étape 5 de The Ocean Race, Team Malizia de Boris Herrmann, qui navigue sous les couleurs du Yacht Club de Monaco, a établi un nouveau record du monde en monocoque, en parcourant 641,13 milles nautiques sur 24 heures.

Atlantique Nord, 27 mai 2023 – L’équipage de Team Malizia, skippé par Boris Herrmann, entouré de Will Harris, Rosalin Kuiper, Yann Eliès et du reporter embarqué Antoine Auriol, s’est accordé un bref moment de célébrations après avoir appris qu’il avait établi, ce vendredi 26 mai vers 22h20 UTC, un nouveau record du monde de distance sur 24 heures, en ayant parcouru 641,13 milles nautiques, lors de l’étape 5 de The Ocean Race, une course autour du monde en équipage et avec escales.

26.05.2023

Avec ce nouveau record mondial de distance sur 24 heures et après avoir remporté la 3e et très longue étape dans les mers du Sud, ainsi que le trophée Roaring Forties (passage le plus rapide du Cap de Bonne Espérance au Cap Horn), il ne fait aucun doute que l’étroite collaboration entre l’architecte français VPLP et Boris Herrmann lors de la construction de ce nouvel IMOCA, Malizia – Seaexplorer, a porté ses fruits et a permis de prendre des décisions audacieuses et pertinentes.

« Félicitations à toute l’équipe, c’est peu croyable et tout le monde hésite à fêter cela, mais nous sommes super heureux. C’est génial de voir que le bateau peut aller si vite. Nous avons eu des conditions exceptionnelles avec une mer plate, du vent stable dans la bonne direction et le bon angle pendant si longtemps. Pas de changement de voile, nous avons pris un ris dans la grand’voile par deux fois, donc nous avons ralenti un peu, mais à part cela rien d’autre ne nous a vraiment ralenti. Parfois, les vagues devenaient un peu plus courtes et nous ralentissions à 18 nœuds et nous étions un peu coincés par la houle. La plupart du temps, le bateau passait parfaitement la mer et volait de 27 à 34 nœuds, c’était vraiment super. » a déclaré Boris Herrmann. « D’une certaine façon, nous n’avions exagéré en poussant trop et nous ne pensions pas pouvoir battre le record, alors nous étions plutôt détendus la plupart du temps. Sauf dans les trois dernières heures où l’excitation de peut-être battre le record s’est renforcée. Et puis il y a eu un moment épique, drôle, excitant, avec un tel esprit d’équipe. C’est grâce à toute l’équipe à bord et à terre et à nos partenaires qui ont rendu cela possible et ont construit ce bateau incroyable, je suis super fier de tout le monde et de Malizia – Seaexplorer. »

« Être le monocoque le plus rapide au monde en 24 heures est le rêve de tout marin », a commenté Pierre Casiraghi, cofondateur et vice-président du Yacht Club de Monaco. « Je suis très fier de l’équipe et de tout le travail accompli pour y arriver ! ».

Les records se sont succédé au cours de cette cinquième étape de The Ocean Race. L’équipe suisse Team Holcim-PRB a battu le record détenu par le maxi-monocoque de 100 pieds Comanche et ses 15 marins, en passant de 618 à 640,9 milles nautiques. Moins de 24 heures plus tard, Team Malizia a mis la barre encore plus haut que son concurrent en établissant une nouvelle distance sur 24 heures de 641,13 milles nautiques.

« C’est une vraie surprise » a commenté Rosalin Kuiper. « Il y a des équipes qui planifient cela depuis des années et qui attendent les bons créneaux horaires, et là nous établissons un tel record lors d’une course offshore. Je suis tellement fière du bateau et de l’équipe. Nous avons tout donné et prouvé que nous avions un bateau très rapide ! C’est un sentiment incroyable et un moment très spécial. Un vrai rêve de marin ! ».

L’étape 5 devrait se terminer à Aarhus ce lundi, avec moins de 900 milles nautiques à parcourir. Il reste encore tout à jouer dans cette étape intense, rapide et comptant double en termes de points. La mer Baltique peut être difficile à naviguer, mais il faut espérer que Boris Herrmann, natif de la région, aura plus d’un tour dans son sac pour finir en beauté.