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Le Yacht Club de Monaco sur tous les fronts

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Le signal a retenti à 12h10, heure française, dans un décor typiquement britannique : ciel bouché, grain léger, et vent de sud-ouest établi à 10-12 nœuds. 444 voiliers se sont élancés depuis Cowes, sur l’île de Wight, pour la 51e édition de la Rolex Fastnet Race. Un départ chargé d’histoire, cent ans après la toute première édition, courue en 1925 avec seulement sept bateaux. En 2025, c’est une flotte record qui s’aligne, issue de 34 pays et composée de plus de 3 500 marins.

Une course sous tension

La météo annonce une édition piégeuse. Un début rapide vers l’Irlande, puis des zones de transition plus complexes en mer Celtique et dans la Manche. L’arrivée à Cherbourg-en-Cotentin pourrait se jouer au détail. Dans cette flotte dense, la lucidité et l’anticipation seront décisives. Cette Fastnet s’annonce serrée jusqu’à la ligne d’arrivée.

Le Y.C.M. sur tous les tableaux

Dans le cadre du grand retour de l’Admiral’s Cup, le Yacht Club de Monaco aligne deux bateaux : Jolt 3, barré par Peter Harrison en AC Class 1, et Jolt 6, skippé par Pierre Casiraghi, vice-président du Y.C.M., en AC Class 2. À mi-parcours, l’équipe monégasque pointe à la 2e place du classement provisoire, dans cette épreuve qui mêle parcours côtiers et large, avec la Fastnet en point d’orgue (coefficient 3). Giovanni Lombardi Stronati, également membre du Y.C.M., est engagé avec Django WR51 et Django JPK dans les deux classes de l’Admiral’s Cup.

Le Y.C.M. joue la gagne

En parallèle, la 51e édition de la Rolex Fastnet Race voit la participation de monocoques d’exception aux couleurs du Y.C.M. Dans la course au temps réel (Monohull Line Honours), Black Jack appartenant à Remon Vos, et barré par Tristan Le Brun, membre du Captain’s Club du Y.C.M., part à la chasse à la victoire. Mais la concurrence est solide, avec Leopard 3 de Joost Schuijff, et des outsiders bien affûtés. À noter la participation du jeune Didier Schouten, pur produit de la Section Sportive, à bord de Ocean Breeze. Tous seront également à surveiller dans l’IRC Overall, classement de référence en temps compensé, ainsi que dans les catégories IRC Super Zero pour les Maxi monocoques, AC Class 1 et 2 pour les équipages de l’Admiral’s Cup.

 

Enfin, du côté des multicoques, Oren Nataf porte les couleurs du Y.C.M. à bord du Pulsar 50 Rayon Vert. Déjà remarqué en 2021 avec une 2e place dans sa catégorie, il revient cette année avec l’ambition assumée de jouer les premiers rôles. Que ce soit en temps réel ou en temps compensé, le défi est de taille face à une concurrence aguerrie, mais le skipper monégasque connaît la maison et sait tirer parti des conditions changeantes.

 

Avec des bateaux engagés dans presque toutes les catégories majeures, le Yacht Club de Monaco confirme son ancrage au plus haut niveau de la course au large. Cette 51e Rolex Fastnet Race s’annonce comme une régate décisive pour le club de la Principauté. Une semaine sous pression, au large, où tout reste à jouer.

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