Dès l’ouverture, Marstrand s’est montré hostile : houle de deux mètres et vent de 10-12 nœuds ont donné le ton. Le Monégasque a su rester dans le coup, gérant les départs et les premières bagarres de flotte.
Le deuxième jour a offert une accalmie et un rythme idéal, avec soleil et brise régulière. Le régatier en a profité pour placer de belles manœuvres et signer une manche encourageante, démontrant sa capacité à s’adapter aux variations du plan d’eau.
Le troisième jour, place à la légèreté : 6-8 nœuds de vent seulement, mais assez pour compléter la phase qualificative. Là encore, le Monégasque a joué serré, décrochant l’accès au rond argent, une étape-clé face à un tel plateau international.
Puis la météo a redistribué les cartes. Le quatrième jour, patience et frustration : pas de vent, pas de course. Mais le cinquième, Marstrand s’est réveillé avec son visage le plus rude : 14 à 20 nœuds établis et vagues de deux mètres.
Enfin, pour conclure la semaine, un dernier round en beauté : ciel bleu, brise de 15 nœuds, houle modérée. Un décor parfait pour finir sur une note positive, et confirmer l’expérience engrangée au contact des meilleurs Européens.