Quatre jours après son podium inaugural, Malizia-Seaexplorer a repris la mer pour la deuxième étape de The Ocean Race Europe 2025, la plus longue du parcours. Au menu : 1 400 milles nautiques entre Portsmouth et Carthagène (Espagne), via un passage obligé à Porto (Portugal). Avec des points doublés à l’arrivée et un classement intermédiaire lors du fly-by, chaque mille pèsera lourd dans la course au titre.
Pour cette étape, le Britannique Will Harris prend le rôle de skipper. Il est entouré d’un équipage solide : Justine Mettraux (navigatrice), Francesca Clapcich, Loïs Berrehar et l’onboard reporter Flore Hartout. Boris Herrmann et Cole Brauer, à bord lors de la première étape, laissent la main pour cette rotation prévue par l’équipe. « Quitter le Solent est toujours quelque chose de spécial, c’est chez moi. C’est un point de départ très célèbre et j’ai découvert The Ocean Race ici à l’époque où c’était la Volvo Ocean Race. Je suis venu avec mes parents en 2005 pour voir les skippers. Maintenant, 20 ans plus tard, je suis ici en tant que skipper de l’un de ces bateaux. Parfois, ça me donne des petits frissons », confiait-il avant le départ. D’autant que le marin s’est récemment distingué dans ces eaux en remportant l’Admiral’s Cup aux côtés de Pierre Casiraghi, vice-président du Yacht Club de Monaco et fondateur de la Team Malizia.
Dans 10-14 nœuds de vent, Malizia-Seaexplorer a choisi un départ prudent avant de se hisser rapidement aux avant-postes derrière Biotherm. La sortie du Solent s’est jouée dans un courant soutenu, sous spi, offrant un début de manche animé et déjà tactique.
La suite s’annonce exigeante : transitions incertaines dans le golfe de Gascogne, vents puissants au large du Portugal, puis conditions imprévisibles en Méditerranée.