YC Monaco

logo

Le Y.C.M. célèbre l’héritage du yachting

WhatsApp
LinkedIn
Facebook
X

La 17e Monaco Classic Week continue d’offrir un condensé de ce qui fait son charme : l’adrénaline des régates en baie, le vrombissement des canots automobiles filant le long de la côte, et, sur les quais, le ballet minutieux des inspections des bateaux du Grand Jury. À terre comme en mer, le spectacle tient toutes ses promesses, confirmant la singularité d’un rendez-vous où sport, patrimoine et art de vivre se conjuguent sans fausse note.

Les voiliers de tradition en baie de Monaco

Dès 13h00, une quarantaine d’unités ont pris le départ des régates, offrant aux équipages l’occasion de composer entre élégance et dextérité. On retrouve parmi eux des pionniers de la fin du XIXe siècle : Kismet (1898), Black Swan (1899), Sky (1890) ou encore Tigris (1899). Le début du XXe siècle est également bien représenté avec Oriole (1905), Viola (1908), Joyant (1911), Corinthian (1911), Mariette of 1915 (1915) ou encore Thea (1918). Sans oublier Mariska (1908), dans la prestigieuse classe des 15 M JI. Régate après régate, ces voiliers d’époque et classiques poursuivent l’écriture de leur histoire, portés par la passion de leurs armateurs qui les restaurent et les font naviguer. Ils démontrent que l’élégance, la performance et le respect de l’étiquette en mer demeurent intemporels.

Célébration au programme

Cette année marque la célébration des 140 ans de Partridge (1885), chef-d’œuvre oublié de l’architecte J. Beavor Webb. Échoué sur les côtes anglaises après avoir été transformé en house-boat, Partridge doit sa redécouverte à son ancien propriétaire, Peter Saxby, et à son neveu Alex Laird, aujourd’hui chef de projet restauration chez Classic Works à La Ciotat. Ils ont identifié deux inscriptions clés gravées dans le maître-bau : « Harry », un chantier naval, et la date 1885. Ces indices ont permis de rétablir la véritable identité du bateau et d’engager une restauration exemplaire de 17 ans, menée par Alex Laird au Royaume-Uni et achevée en 1999. Aujourd’hui, propriété de Jean-Raymond Boulle, également membre du Yacht Club de Monaco, Partridge demeure le doyen des voiliers arborant le guidon du club.

 

Canots automobiles anciens : un rassemblement glamour

Berceau du motonautisme, Monaco accueillait dès 1904 ses premiers meetings internationaux de canots automobiles. Leur héritage perdure à travers les runabouts en acajou des années 1950, Chris-Craft et Riva en tête, devenus symboles de la Dolce Vita. Lorsque Carlo Riva, « l’Ingegnere di Sarnico », esquissa ses premiers modèles à la fin des années 30, il n’imaginait pas l’histoire fabuleuse de son chantier, appelé à révolutionner le yachting. Les runabouts en acajou des années 50, aux vernis et chromes étincelants, ont marqué une génération et restent aujourd’hui une référence de beauté, d’excellence et de performance. En collaboration avec Monaco Boat Service, Riva Exclusive Dealer, le Y.C.M. réunit pour la première fois, une flotte spectaculaire d’une cinquantaine d’exemplaires.
 
 

Suite des régates pour les voiliers de tradition et les Dinghy 12′ : DEMAIN samedi 13 septembre dès 12h00

Autres temps forts :

  • Concours d’élégance pour les voiliers de tradition, les motor-yachts d’époque et les canots automobiles à partir de 11h00

  • Concours de manœuvrabilité pour les canots automobiles à partir de 14h00

  • Atelier de matelotage et nœuds marins sur les quais à partir de 15h00

  • Remise des Prix à partir de 19h00

en savoir plus