IMOCA – Malizia-Seaexplorer – Vendée Globe

12 décembre

Le Vendée Globe est une course mythique, définie par une règle simple mais emblématique : contourner les trois grands caps légendaires du globe. Aujourd’hui, Boris Herrmann du Yacht Club de Monaco a franchi le Cap Leeuwin, marquant une étape clé de son aventure à bord de Malizia-Seaexplorer. Ce passage représente un tournant majeur dans la course, et l’attention sera tournée vers la performance du skipper.

Passage du Cap Leeuwin : un moment inoubliable

Ce jeudi après-midi, Boris a franchi la longitude du Cap Leeuwin à 16h22 UTC, après 32 jours, 4 heures, 20 minutes et 54 secondes de course. En passant ce deuxième des trois grands caps du Vendée Globe, le skipper de Team Malizia célèbre cette étape tout en gardant en tête son objectif : atteindre le Cap Horn avant le 1er janvier. Pointant une ligne verticale sur son écran, il explique : « Cette ligne remonte jusqu’à la pointe sud-ouest de l’Australie, au Cap Leeuwin. Nous l’avons franchie précisément le 12 décembre à 16h22 UTC. C’est le deuxième des trois grands caps à contourner dans le Vendée Globe : le Cap de Bonne-Espérance, le Cap Leeuwin, et ensuite le Cap Horn. Nous venons également de franchir ce que j’appelle le “coude australien” de la zone d’exclusion antarctique. »

Un cap qui marque un tournant

Dix jours après avoir contourné le Cap de Bonne-Espérance, Boris accorde une signification particulière à ce nouveau cap. « Le Cap Leeuwin est plus marquant que le Cap de Bonne-Espérance. Cela donne le sentiment d’être presque à mi-chemin de l’Océan Austral. Le Vendée Globe commence à apparaître sous une perspective différente : dans un peu plus de deux semaines, nous pourrions passer le Cap Horn et sortir de la partie la plus exigeante de cette course. Tout semble plus gérable maintenant. » L’objectif du skipper est donc de passer le Cap Horn avant le 1er janvier. « J’ai fait un routage juste pour le plaisir, et il semble que ce soit possible, peut-être même un peu plus tôt. Nous verrons bien. Le bateau est fiable, presque à 100% de ses capacités, et je me sens en grande forme, prêt à affronter le prochain cap ! »

Prochain défi à venir : une tempête en vue

Boris savoure ces derniers jours en mer, décrivant un Océan Austral gris mais splendide, avec une mer plate lui permettant d’avancer rapidement sous grand-voile J2 et un ris. Cependant, il garde un œil attentif sur une puissante dépression prévue au sud de la Nouvelle-Zélande en début de semaine prochaine. « Nous avons une grosse tempête qui arrive lundi, avec des vents pouvant atteindre 45 à 50 nœuds. »