IMOCA – Malizia-Seaexplorer – Vendée Globe

Ce matin, Boris Herrmann, skipper de Malizia – Seaexplorer et membre du Yacht Club de Monaco, occupait la 9e position, affrontant des conditions difficiles. En route vers un important front météorologique, il s’attend à une journée éprouvante. Avec des vents violents, une mer agitée et une zone saturée de bateaux de pêche, les défis s’accumulent pour le navigateur allemand.

Un travail acharné en mer

La nuit dernière, Boris a dû procéder à un ajustement délicat du système de réglage de son foil. Suite à la casse du rack, il a été contraint d’effectuer cette tâche manuellement, rendant l’opération encore plus complexe. Mais sa détermination a porté ses fruits : « C’est une cale réglable à l’arrière du boîtier du foil », explique-t-il. Après avoir accompli cette tâche difficile, Boris a exprimé un profond soulagement.

Un front météo redoutable et des obstacles imprévus

Alors qu’il approche d’un important front météorologique, Boris s’attend à une longue navigation au près, espérant rattraper Paul Meilhat (Biotherm), juste devant lui. Cependant, les dangers ne viennent pas uniquement de la météo. En longeant la côte argentine, les concurrents vont en effet traverser une vaste zone de pêche dominée par des centaines de bateaux chinois. Ces zones sont bien connues des navigateurs pour leur densité. « C’est une zone de pêche incroyable, remplie de bateaux aux noms asiatiques. On a vu la même chose pendant The Ocean Race. Des centaines de bateaux de pêche chinois regroupés au même endroit ! », commente Boris.