Du 27 au 31 octobre, le plan d’eau du Cap d’Agde a réuni l’une des plus vastes flottes d’Optimist de la saison. L’Opti Cup 2025 a rassemblé plus de 300 jeunes régatiers venus de France et d’Europe, mais aussi des Antilles. La nouvelle génération de régatiers du Y.C.M. issue de la Section Sportive, découvrait un terrain très différent de la baie monégasque.
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Sur la ligne : Belgique, Espagne, Monaco, Suisse, Suède, mais aussi France. Chez les Minimes, la régate prenait une tout autre dimension : 212 inscrits, 6 manches, des passages de marques encombrés et des duels permanents à chaque bord. Dans cette flotte fournie, Joséphine Dobbeleare signe une 65e place et de très beaux départs. Elle est suivie de Pietro Carlevaris, 67ᵉ qui enregistre notamment une manche de 2e et une de 7e. Anastasiya Verpeka-Dolling termine quant à elle 167ᵉ, Sacha Mousny 173e et Mona Benchekroun 178e. Pour ces quatre derniers coureurs, il s’agissait de leurs débuts dans cette catégorie. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la motivation est restée intacte, malgré certaines journées de sept heures sur l’eau.
Au-delà du classement, courir dans un peloton de plus de plus de deux cents Optimist impose une autre manière d’aborder la course : placements au départ, anticipation des refus de priorité, passage de marques. C’est dans ce genre de situations que l’on construit de véritables régatiers.
L’Opti Cup est un passage formateur. Apprendre à naviguer dans des flottes très denses permet en effet de monter en gamme en termes de technicité. C’est souvent l’occasion de renforcer la confiance dans les manœuvres, analyser les manches immédiatement après la sortie d’eau, composer avec la
pression et travailler la cohésion d’équipe. Ce qui a été réalisé pendant et en amont de la régate dans le cadre d’un stage de quatre jours d’entraînement.
Cette expérience s’ajoute au parcours que la Section Sportive construit depuis plusieurs années : former de jeunes navigateurs capables de progresser sur la durée.
L’Opti Cup sert aussi un tremplin : les meilleures performances s’inscrivent comme référence pour les sélections internationales, notamment en vue des championnats du monde (Tanger, Maroc) et des championnats d’Europe (Gdynia, Pologne). Pour les jeunes régatiers monégasques, revenir de Cap d’Agde avec cette expérience, c’est revenir avec un bagage supplémentaire pour les futures échéances de leur calendrier.