IMOCA – Malizia-Seaexplorer – Vendée Globe
2 décembre
Ce 22e jour de course marque un nouveau chapitre pour Boris Herrmann du Yacht Club de Monaco et son Malizia-Seaexplorer, qui entre officiellement dans l’Océan Austral après avoir franchi le mythique Cap de Bonne-Espérance, porte d’entrée des eaux de l’hémisphère sud.
Rien n’est fini tant que ce n’est pas fini…
Il reste encore un long chemin dans cette épreuve et surtout de nombreuses opportunités à saisir. C’est dans cet état d’esprit que navigue le skipper qui poursuit sa route dans cette course autour du monde, sans escale et sans assistance. Le quotidien est ponctué de manœuvres, d’analyses de fichiers météo mais aussi de rencontres inattendues. « C’est une surprise de voir Justine (Mettraux) si proche. Je pensais qu’elle était un peu plus loin. La mer est très compliquée, avec le courant des Aiguilles. On accélère un peu, puis on tape dans les vagues. Ce n’est pas très rapide. Ici, je fais quand même une moyenne de 21 nœuds, ce qui n’est pas mal. Je reprends mes marques dans le sud. »
Sur le pont
Ce même jour, Boris a dû affaler une voile, le J0, la déplacer à l’arrière et tout bien arrimer. Une manœuvre rondement menée mais qui a néanmoins nécessité un bon effort physique. Après un temps de repos, le skipper a dû négocier une nouvelle « épreuve ». « C’est difficile aujourd’hui à cause de l’état de la mer, avec le courant des Aiguilles. C’est compliqué de maintenir de bonnes moyennes dans ces conditions. Je serai soulagé une fois sorti du courant, car il remue énormément la mer, et cela rend la navigation très chaotique. Parfois, le bateau s’arrête même net. Le vent oscille entre 24 et 29 nœuds, et les conditions sont dures. »
Après le passage du Cap de Bonne-Espérance, puis le Cap des Aiguilles, à environ 100 km à l’est de l’Afrique du Sud, Boris partira sur un long bord tribord vers l’est, probablement avec des vents assez forts. « L’Océan Indien sera sans doute très difficile. Il semble qu’il y aura beaucoup de vent, et je serai soulagé une fois que nous serons dans le Pacifique. Les navigateurs et skippers apprécient rarement l’Océan Indien à cause de la confusion de ses mers, bien plus désordonnées que celles du Pacifique. » L’objectif de Boris est d’avaler les milles afin de passer le Cap Horn d’ici au 1er janvier.
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