Vendée Globe
Alors qu’une partie de la flotte du Vendée Globe est encore confrontée aux difficultés du Pot-au-Noir, l’autre moitié a franchi l’équateur. Tandis que certains naviguent au rythme des grains et des zones de calme, les autres progressent dans les alizés avec un objectif clair : descendre le plus rapidement possible vers le Sud. L’enjeu ? Ne pas manquer le système météo situé au large de Rio de Janeiro, capable de propulser les skippers vers le cap de Bonne-Espérance. Dans ce contexte, la vitesse reste essentielle, mais il est également crucial d’optimiser sa trajectoire. À ce stade, les skippers doivent décider de contourner l’archipel de Fernando de Noronha par l’ouest ou par l’est.
Le moral à bord
Dans une course aussi exigeante que le Vendée Globe, un objectif clair est indispensable dès le départ. La devise de Team Malizia, adoptée après la première participation de Boris Herrmann à cette course en 2020-2021, reflète bien cet état d’esprit : « Pour finir premier, il faut d’abord finir. »
Depuis le début de cette édition, des conditions météorologiques imprévisibles ont provoqué de nombreux changements à la tête de la flotte. Alors qu’il descendait vers le Sud, Boris Herrmann, du Yacht Club de Monaco, a rencontré des vents légers et instables, rendant sa progression frustrante, parfois au point de donner l’impression de tourner en rond. Dans ces moments, il a dû faire preuve de patience, rester fidèle à sa stratégie et conserver un état d’esprit positif. Lors d’une conférence de presse récente, Boris a évoqué son état d’esprit : « Je dirais que j’ai progressé. Cette nuit, malgré des conditions météorologiques difficiles, je suis resté incroyablement calme sur le plan émotionnel. Je suis en harmonie avec le bateau et je me sens relativement à l’aise à bord. »
Un nouveau cap franchi
Au 12e jour de la course, Boris a officiellement franchi l’équateur, marquant son entrée dans l’hémisphère sud, où il restera jusqu’à la fin de l’année. « Voyons si l’hémisphère sud nous porte chance cet hiver… » a-t-il déclaré avec enthousiasme. Ce passage est une étape symbolique et stratégique du Vendée Globe.
Dans un message envoyé depuis son bateau, Boris partage ses impressions : « Tout va bien ici. Jusqu’à présent, j’ai bien géré le Pot-au-Noir. Je croise les doigts pour que cela reste ainsi et que je puisse continuer à avancer. Je me suis un peu rapproché du peloton de tête. J’espère juste que le Pot-au-Noir ne va pas s’étendre et me rattraper à nouveau. »
Pendant ce temps, la tête de la flotte progresse à vive allure en direction de Fernando de Noronha, avec des vitesses qui oscillent entre 15 et 18 nœuds. « La flotte la plus à l’Ouest rencontre un angle serré dans l’alizé de sud-est, ce qui explique des vitesses moins élevées », détaille Jacques Caraës, directeur de course.
Prochain objectif : les dépressions du cap Frio
Le défi pour l’ensemble des skippers est désormais d’intercepter un système dépressionnaire qui se forme au large du cap Frio, à l’est de Rio de Janeiro. Ces dépressions pourraient offrir une opportunité idéale pour une route rapide et relativement directe vers le cap de Bonne-Espérance, prochaine grande étape de cette aventure hors norme.
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