IMOCA – 14e Défi Azimut – Lorient
Depuis 2021, le Défi Azimut s’inscrit comme une étape incontournable du circuit des 60 pieds. Disputée dans des conditions estivales, cette édition 2024 a permis de mesurer le niveau d’engagement et de maîtrise des skippers sur un parcours exigeant à moins de deux mois du départ du Vendée Globe.
Le Tour de l’île de Groix, dernière épreuve des cinq jours du Défi Azimut, a été remporté ce dimanche 15 septembre par Jérémie Beyou (Charal). Le skipper lorientais était suivi par Louis Duc (Fives Group – Lantana Environnement) sur un bateau à dérives puis par Boris Herrmann (Malizia – Seaexplorer) du Yacht Club de Monaco. La veille, le skipper allemand avait franchi la ligne d’arrivée du Défi Azimut 48h à 12h52 en dixième position, après une course courte et intense avec des conditions météorologiques variées dans le golfe de Gascogne. Il a parcouru 605,42 milles nautiques à une vitesse moyenne de 13,20 nœuds, soit un temps de course de 1 jour, 21 heures, 52 minutes et 13 secondes.
Le skipper de Malizia – Seaexplorer a utilisé cette dernière épreuve pour se remettre en mode compétition et tester quelques configurations de voiles sans se mettre trop de pression. Comme beaucoup de ses concurrents IMOCA, Boris Herrmann a couru en mode « faux solo », avec la navigatrice américaine Cole Brauer comme veilleuse et Antoine Auriol en tant que reporter à bord. « C’était intense, mais c’était une super course », a déclaré Boris à son arrivée à Lorient. « Tout se joue vraiment sur de petits changements de vent. Par moments, j’ai même senti que c’était un peu plus une question de finesse. Personnellement, j’ai essayé certaines voiles qui ne sont peut-être pas les meilleures pour cette course, mais c’était pour m’assurer d’apprendre quelque chose pour le Vendée Globe. Le rendez-vous a vraiment servi son objectif et m’a aidé à finaliser quelques derniers choix. » Avant d’ajouter : « Je me sens bien à bord. Je ne me suis mis aucune pression, sauf au départ, qui s’est bien passé. À la fin, le résultat de la course n’était pas extraordinaire, mais je ne m’en suis pas du tout inquiété, et peut-être que mon esprit est déjà un peu tourné vers le Vendée Globe. »
Quant aux prochaines étapes avant le départ du tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance, Boris a commenté avec un grand sourire : « Le bateau est prêt maintenant. Il est parfait, il ne reste plus qu’à finir de me préparer et à me mettre en forme – donc je pense que nous sommes plutôt bien ». La prochaine fois que les IMOCA se croiseront en course, ce sera sur la ligne de départ du Vendée Globe, au large des Sables-d’Olonne, le 10 novembre prochain.
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