Boris Herrmann en direct des Alizés

Vendée Globe 2025

Ce mercredi soir, Boris Herrmann, navigateur engagé dans le Vendée Globe, a échangé avec les jeunes de la section sportive du Yacht Club de Monaco et ses membres. Le marin a offert un aperçu unique de sa vie à bord de Malizia-Seaexplorer et de son état d’esprit. « Il faut rester dans l’instant » a-t-il confié, soulignant l’importance de ne pas se projeter trop tôt sur l’arrivée pour éviter que le temps ne paraisse interminable.

 

 

Vendée Globe 2025 : Une stratégie météo cruciale pour Boris Herrmann

Le skipper a pris le temps de décrire son quotidien dans les Alizés et a également évoqué sa position actuelle, légèrement en retrait à l’ouest. Une stratégie moins favorable pour le moment. Il espère compenser prochainement grâce à une transition météo et une dépression prévue dans les jours qui arrivent. Lors des échanges, Boris a répondu en toute transparence aux nombreuses interrogations des jeunes. À propos de la gestion des voiles seul à bord, il a expliqué : « C’est faisable tant qu’il n’y a pas de problème technique, mais dès que quelque chose casse ou tombe à l’eau, c’est là que cela devient vraiment compliqué ».

Une solitude apprivoisée sur ce Vendée Globe

Le marin est aussi revenu sur la question de la solitude en mer. Une problématique qui l’avait particulièrement marqué il y a quatre ans. « Sur cette édition, je me sens bien à bord. Mentalement, je suis beaucoup plus solide. Je n’ai pas rencontré ces problèmes comme sur le premier Vendée ».

Des souvenirs gravés

En partageant ses souvenirs marquants, Boris a évoqué une journée unique dans le Pacifique, naviguant sous des grains de neige : une rareté sous ces latitudes. Le Vendée Globe est – comme chacun le sait – un tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance. Mais cette course au large est aussi et surtout une histoire de dépassement de soi. « Ce qui est beau dans le Vendée Globe, c’est de trouver des limites intérieures, de découvrir qu’on est capable de faire plus que ce que l’on pensait » poursuit le marin.

Concentration intacte jusqu’à l’arrivée

À mesure que l’arrivée aux Sables-d’Olonne se rapproche, Boris garde sa concentration intacte. « Rien n’est terminé avant la ligne d’arrivée ! » Il a également évoqué les prochaines étapes pour son bateau. L’installation de nouveaux foils plus performants est au programme tout comme un calendrier déjà prometteur. Mais chaque chose en son temps pour le skipper de Malizia-Seaexplorer, attendu entre le 24 et le 26 janvier. « Célébrons toutes les arrivées dans les semaines à venir. Parce que chaque concurrent qui termine la course écrit aussi, d’une certaine manière, sa propre petite victoire. Chacun écrit sa propre histoire. Et ça, c’est le Vendée Globe ».