12e Route du Rhum – Destination Guadeloupe

 

Pointe-à-Pitre, 24 novembre 2022. 14 jours 15 heures 21 minutes 41 secondes, c’est le temps qu’il a fallu à l’Allemand Boris Herrmann pour parcourir les 3 542 milles nautiques séparant Saint-Malo de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. Après avoir découvert un problème avec la cale de foil à bord de son voilier Malizia – Seaexplorer qui l’a contraint à poursuivre la course sans utiliser ses foils, le sociétaire du Yacht Club de Monaco termine à la 24e place de cette 12e Route du Rhum en IMOCA. Une catégorie très disputée avec 38 bateaux en lice, qui a finalement été remportée par Thomas Ruyant (LinkedOut).

 

« Je suis très content d’être là. C’est toujours quelque chose de spéciale de faire une traversée en solitaire. À la fin, ça ressemblait plus à un voyage de ‘validation’ du bateau plutôt qu’à une transat ‘en mode course’. J’étais un peu déçu de pas avoir été tout le temps dans la course. Mais ça va, d’autant que l’objectif principal est atteint puisque cela nous permet de faire un premier pas vers la qualification du prochain Vendée Globe » a déclaré Boris à son arrivée ce matin en Guadeloupe.
Pour rappel, les 13 skippers disposant d’un bateau neuf et désireux de participer à ce tour du monde en solitaire et sans escale, devront prendre le départ d’au moins deux courses qualificatives entre 2022 et 2024 et terminer au moins l’une d’entre elle avec un temps de course n’excédant pas une fois et demi celui du vainqueur.

 

Premier test pour Malizia-Seaexplorer

Disposant d’un IMOCA flambant neuf, sorti de chantier en juillet dernier, Boris Herrmann réalise ici sa première épreuve en solitaire de course au large à bord de Malizia-Seaexplorer, dernier né de l’écurie Team Malizia fondée par Pierre Casiraghi, vice-président du Y.C.M.

Aborder la Route du Rhum avec un support qui n’a pas encore de vécu est toujours délicat et la quête du résultat n’est pas forcément une priorité. Avant son départ, Boris concédait d’ailleurs avec humilité : « Si je suis présent à l’arrivée, ce sera déjà une victoire ».

Même si Boris n’a pas été en mesure de jouer aux avant-postes, il a néanmoins pu soigner ses trajectoires sur la route qui le menait en Guadeloupe. Le skipper est resté – dans un premier temps – dans le premier groupe de tête de la flotte, avant de subir les affres de la barrière anticyclonique. Panne d’ordinateur, problème avec le J2… le skipper a également dû composer avec les petits soucis du quotidien. Pas de quoi pour autant entamer l’enthousiasme du skipper. « Je commence à me familiariser avec lui, à me sentir de plus en plus chez moi à bord. Je ne suis pas là où j’étais avec mon ancien bateau avec qui j’avais une connexion fabuleuse, mais ça évolue en ce sens. Là, je suis au tout début de la montagne, j’ai encore beaucoup à faire pour progresser » poursuit Boris Herrmann sur les pontons de Pointe-à-Pitre.

 

Cap maintenant sur The Ocean Race

La route est encore longue pour le skipper allemand qui prévoit de s’élancer dans The Ocean Race dont le coup d’envoi sera donné d’Espagne le 15 janvier prochain. « Dans quelques jours, l’équipe va emmener le bateau en mode entraînement jusqu’à Alicante et se préparer pour le départ. » Malizia-Seaexplorer mettra de nouveau le cap vers le large mais cette fois-ci, en équipage, à l’occasion de ce tour du monde par étape.

 

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