The Ocean Race

Malizia – Seaexplorer skippé par le Britannique Will Harris, 29 ans, est arrivé au Cap à 15 heures, 16 minutes, 49 secondes (UTC) le 12 février en quatrième position après 17 jours 21 heures 6 minutes et 49 secondes de navigation, marquant la fin d’une deuxième étape de The Ocean Race pleine de suspense.

Le Cap, 12 février 2023 – Après une fin d’étape palpitante, Malizia – Seaexplorer de Boris Herrmann s’empare de la quatrième place au Cap, franchissant la ligne d’arrivée ce dimanche après-midi, seulement 2 heures et 6 minutes après Holcim-PRB, vainqueur de cette deuxième étape. « Tout le monde s’est donné à fond dès le départ, mais le résultat est dû à un peu de chance. Au final, ce ne sont pas les 6500 milles de course qui ont compté, mais les 100 derniers milles. Nous avons essayé une autre option, en visant la gloire plutôt que rien du tout, et finalement, cela n’a pas payé, malheureusement » a commenté Will Harris, skipper de Malizia – Seaexplorer sur cette étape.

Au sujet de sa prise de fonction plus tôt que prévu en tant que barreur, le navigateur britannique a ajouté : « Ce qui était génial, c’était d’avoir une très bonne équipe. Je connais bien l’équipage, et grâce à l’énergie de Rosalin, aux compétences de Nico en matière de navigation, à l’expérience de Yann et à l’humour d’Antoine, nous avions un excellent esprit à bord. Même après un départ lent, nous sommes restés motivés, nous avons continué à pousser, nous ne nous sommes pas laissé abattre, et nous avons réussi à revenir en tête, menant la flotte quasiment jusqu’à l’arrivée. Ma courbe d’apprentissage a certainement été très raide en termes de responsabilités. C’est un gros bateau, nous devons faire beaucoup de milles avec lui et j’étais certainement nerveux et prudent à certains moments, mais l’équipage a rendu les choses vraiment faciles et j’ai apprécié l’expérience. »

 

 

Après le départ au Cap-Vert, Malizia – Seaexplorer a souffert de l’absence de son spinnaker dans des conditions de vent arrière léger à modéré. Cette situation, associée à un problème d’enrouleur nécessitant une montée de mât de la co-skipper Rosalin Kuiper, a laissé l’équipe à la traîne de 180 milles nautiques par rapport au bateau en tête. Sachant que le Pot au Noir les attendait et qu’ils avaient la possibilité de regagner les milles perdus, l’équipe s’est placée brillamment à l’ouest de la flotte, ce qui leur a permis de passer plus rapidement et de rattraper leur retard.

Après avoir contourné le fond de l’anticyclone de Sainte-Hélène, Malizia – Seaexplorer a d’abord rencontré le côté nord d’une dépression de l’Atlantique Sud. L’équipe a réussi à maintenir sa vitesse dans ces conditions rapides pour revenir dans le peloton et finalement prendre la tête après une série d’empannages parfaitement synchronisés. A ce moment-là, la course semblait leur appartenir mais malheureusement, une crête de vents légers leur a bloqué la route vers l’Afrique du Sud à environ 500 milles nautiques de l’arrivée. Malizia – Seaexplorer s’est placée légèrement plus au sud de la flotte dans l’espoir de profiter de la pression accrue. Cette stratégie a parfaitement fonctionné jusqu’aux derniers milles de la course, où le vent a disparu.

 

 

 

Malgré sa 4e place, l’équipage est de bonne humeur démontrant le potentiel et la rapidité du bateau tout comme la cohérence de ses décisions stratégiques. Il a été malchanceux à cette occasion, mais la course n’est pas encore terminée. La troisième étape est synonyme de conditions mieux adaptées à leur monture.

A l’arrivée de l’équipage, Boris Herrmann a déclaré : « Les dernières heures de la course n’ont pas été en notre faveur mais l’équipe s’est battue. Nous sommes tellement fiers d’eux et de cette belle course et même si nous aurions aimé qu’ils gagnent, nous ne pouvions pas demander plus. Ils ont poussé jusqu’à la fin, nous ont emmenés dans ce voyage avec eux et ont aussi montré l’incroyable sport de la voile en engageant les gens dans le monde entier. Le score final est certes d’une place de 4e, mais ils ont gagné à bien des égards. Will, en prenant le rôle de skipper, a montré son talent de leader et a rendu l’équipe fière. Revenir de la 5e place, prendre la tête, et maintenir l’énergie et l’esprit de l’équipe est incroyable ! Ce n’est que la deuxième étape et le chemin est encore long jusqu’à la grande finale de Gênes. Nous avons beaucoup appris et nous reviendrons sur la troisième étape, encore plus forts. Je suis impatient d’être de retour à bord avec l’équipage pour la prochaine étape qui débutera le 26 février ».

Les sept principaux partenaires de Malizia – Seaexplorer, Zurich Group Germany, Kuehne+Nagel, MSC Mediterranean Shipping Company, Hapag-Lloyd, Schütz, le Yacht Club de Monaco et EFG International, ont soutenu l’équipe tout au long de la deuxième étape, en envoyant des messages d’encouragement à l’équipage. Ces partenaires s’associent à l’équipe Malizia pour soutenir sa mission « A Race We Must Win – Climate Action Now ! », chacun d’entre eux travaillant à des projets dans son propre domaine pour innover autour des solutions climatiques.

 

© Alec Smith / The Ocean Race