Expédition What’s Left : 

Une délégation du Yacht Club de Monaco rejoint Mike Horn au Groenland  

 

Vendredi 15 décembre 2023. Parti de Monaco le 3 mai dernier, Mike Horn s’est élancé dans une nouvelle aventure baptisée Whats’Left. Au programme : quatre années de navigation dans les environnements les plus reculés de la planète pour découvrir et rendre compte des signes du changement climatique. 

Une délégation de membres et du staff du Yacht Club de Monaco l’a rejoint au Groenland pendant quelques jours afin de vivre de l’intérieur une expérience hors du commun. Terre d’un blanc immaculé, recouverte par la calotte glaciaire, le Groenland abrite des trésors naturels qui ne demandent qu’à être protégés. L’équipe s’est aventurée dans des régions isolées, observant les variations environnementales et notamment les fjords qui tardent à geler. L’occasion d’approfondir leur compréhension des écosystèmes locaux. 

Au plus près de la nature 

Il est l’un des derniers explorateurs encore en activité. Quatorze ans après le lancement de sa première expédition depuis Monaco, le Sud-Africain Mike Horn est inarrêtable et n’est pas encore rassasié de découvertes et de nouveaux défis. Après 30 ans d’expéditions aux quatre coins du monde, il a décidé une nouvelle fois de se faire la voix des régions les plus reculées, celles qui méritent que l’on s’y attarde.  

L’expédition « What’s Left » a été conçue pour revisiter les lieux emblématiques qui ont marqué sa carrière. L’objectif est de dresser un bilan de l’état de la planète, de devenir son porte-parole et d’embarquer son public dans cette aventure. C’est dans cet esprit qu’une délégation du Yacht Club de Monaco a fait le voyage pour le rejoindre. Soutien de la première heure dans la recherche pour la préservation de la planète, le Y.C.M. se veut être aux côtés de celui qui se tourne vers la voile pour minimiser son impact environnemental.  

 

 

Pour savoir où est notre place  

C’est en zone Arctique, au Groenland exactement, que le bateau de Mike Horn, Pangaea et son équipage ont jeté l’ancre. Au rythme des navigations au milieu des fjords, les représentants du Club et l’explorateur ont observé la nature qui les entoure. Lorsque l’obscurité de la nuit polaire concédait un répit à l’équipage, celui-ci a alors pu débarquer sur la glace pour de courtes marches. En décembre, le pays prend en effet un caractère particulier, presque féérique. Inondé d’aurores boréales, le paysage devient alors une ode à l’inspiration.  

 

« On doit se reconnecter à la nature pour bien comprendre ce qui se passe réellement sur le terrain. Ici, on peut constater le changement climatique et sa rapidité. Normalement, nous devrions être pris dans la glace mais après plus de 250 milles nautiques de navigation, nous n’en avons pas rencontré. L’un des glaciers que nous sommes allés voir, a reculé de plus d’un mille et demi. Même les locaux disent que les conditions ont changé drastiquement. Les poissons, les baleines migrent plus au nord qu’avant. Tout cela est significatif. Cette année, il y a eu 270 000 milliards de tonnes de glace qui ont fondu au Groenland » explique l’aventurier.  

 

Face au retard de l’état de gel des lacs et des fjords, Daniel Pereira, capitaine de Tuiga, le vaisseau amiral du Yacht Club de Monaco, a d’ores et déjà annoncé repartir en janvier à bord de Pangaea pour revivre l’expérience d’emprisonnement dans les glaces.  

Avec comme ambassadeur Mike Horn, le Yacht Club de Monaco, en véritable acteur de la transition environnementale, continue ainsi d’encourager toutes les initiatives qui s’inscrivent dans le cadre de la démarche collective « Monaco, Capital of Advanced Yachting ».