Mercredi 10 novembre. Ultime nuit avant l’arrivée … Le vent a le bon goût de se stabiliser à 15/20 nœuds. Nous glissons entre la côte et la ligne de cargos et de tankers qui vont et viennent dans le Rio de la Plata. À 8 heures, comme prévu, nous laissons à tribord l’île Lobos qui balise l’entrée de Punta del Este. Les buildings de la cité dénotent dans ce littoral très plat. Je ressens la même impression que 34 ans plus tôt lors d’une escale de la course autour du monde. Mon Dieu ! que le temps passe vite …

 

À 2 milles du port, un zodiac vient à notre rencontre. Deux marins du Yacht Club viennent nous assister pour s’amarrer immédiatement à l’entrée du port. Un militaire est sur le quai. Il sera notre « ange gardien » pour surveiller que nous ne mettons pas le pied-à-terre. Un petit déjeuner nous est livré avec une magnifique corbeille de fruits. Plus tard, ce sera le maître d’hôtel du Yacht Club qui nous livrera par embarcation, de délicieux sandwichs.

 

 

 

 

La secrétaire vient nous expliquer le programme des réjouissances. Très vite, une infirmière vient effectuer les tests PCR alors que notre militaire mitraille avec son appareil photo, attestant de la réalisation de ces désormais incontournables tests. Nous attendons le résultat prévu cet après-midi et nous commençons à effectuer la longue liste des tâches que chaque yacht doit effectuer à l’arrivée d’une longue traversée.
À midi, livraison du déjeuner…

 

 

 

 

 

Cela nous rappelle la délicate attention du Yacht Club de Monaco lors de notre visite en mars, pour la présentation de notre projet lorsque que nous devions subir les mêmes tests alors en vigueur chez nous. Même accueil chaleureux et efficacité. Quel plaisir pour tout l’équipage arrivant du large ! On en vient même à pardonner à notre infirmière d’être allée prospecter, loin au fond de notre fosse nasale. Cette escale s’annonce au mieux. Merci à tous ceux qui ont participé à sa préparation, et qui, de Monaco, de France et bien sûr d’Uruguay soutiennent Sir Ernst.
À bientôt pour la suite de notre escale …

Hervé