Après avoir laissé passer les premiers jours d’excitation et d’agitation liées au départ en mer,
la lenteur et la routine s’installent à bord de Sir Ernst. Il faut se rendre à l’évidence : Nous allons traverser l’Atlantique en 25 jours à la vitesse moyenne de 10 km/heure. Une transatlantique sur un bateau de voyage c’est un peu (beaucoup !) l’éloge de la lenteur !
Alors, je laisse le temps agir. S’imposent le Présent et la connexion à ses sens. Et c’est un peu comme un enfant que je me sens surpris par l’odeur de métal brûlé des orages à l’équateur.
Je m’enivre de la mélodie du bateau qui glisse sur l’eau. Je me délecte du goût exquis de la mangue cap-verdienne. Je m’offusque des entrailles chaudes et visqueuses d’un thon juste pêché. J’admire les vols, ô´ combien suspendus, des poissons volants ! Un sixième sens va-t-il s’offrir à moi ? Suivons le dicton du jour de Sir Ernst : « Il est urgent d’attendre ».
François
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